Épisode #23 – Conseiller de projet : un métier trippant à découvrir!

Titulaire d’un baccalauréat en finances, Carmen De Carvalho ne s’imaginait pas faire carrière en gestion de projet, et pourtant! Son parcours atypique – et pleinement assumé – l’a toutefois amenée à réaliser une maîtrise en gestion de projet pour évoluer dans ce domaine rempli de défis et d’opportunités.

« Oui, en tant que directrice, je faisais de la gestion de projet. Mais je me suis rendu compte que les projets tombaient toujours sur mon bureau parce qu’il y avait des étapes qui ne suivaient pas. Et en étudiant à la maîtrise en gestion de projet, j’ai constaté que plusieurs personnes disaient faire de la gestion de projet, mais que peu employaient vraiment les bonnes pratiques pour assurer le succès des différents projets », raconte Carmen De Carvalho, BAA, MGP, conseillère en projet chez GPBL Penser Projet.

Parfois vue comme une « perte de temps », voire de la « paperasse qui ralentit », la gestion de projet est néanmoins ce qui permet de maximiser la réussite des projets. À preuve, il arrive que des clients gèrent des projets de grande envergure avec des budgets considérables, sans avoir les outils ou les processus à la hauteur pour en optimiser les coûts, les ressources et même les résultats. 

Bien qu’ils perçoivent à l’occasion un besoin pour l’accompagnement en gestion de projet, ce n’est habituellement pas une nécessité ou une priorité pour eux, parce que les projets semblent progresser malgré tout. C’est là que le diagnostic en gestion de projet change complètement la donne!

Faire un pas derrière pour mieux avancer

Le rôle du conseiller en gestion de projet consiste à accompagner les organisations dans l’analyse de leurs pratiques et de leurs outils en gestion de projet. Certaines entreprises présentes depuis des décennies utilisent des méthodes qui fonctionnent à l’intérieur des petites équipes, certes, mais qui ne sont pas uniformes ou qui ne sont pas optimales.

« On les pousse vraiment à revenir au début, on les ramène à l’arrière pour mieux analyser les choses. Et ensuite, on les aide à faire petit pas par petit pas. Pour reprendre les termes de Benoit Lalonde, c’est un gros éléphant que l’on mange une bouchée à la fois », poursuit Carmen.

Mettre le doigt sur le bobo

Grâce à son expertise externe indépendante, le conseiller en gestion de projet est la personne tout indiquée pour identifier les lacunes et les points à améliorer, permettant ainsi à l’organisation d’atteindre ses objectifs avec efficience. Les constats émis ne servent pas seulement qu’à pointer les faiblesses, mais visent surtout à accompagner l’équipe en place avec des solutions potentielles, tout en renforçant la capacité à mener à bien des projets complexes dans les délais et les budgets entendus.

« Les entreprises nous disent souvent : ‘‘Ouf! On ne pensait pas qu’il y en avait autant. On était conscients qu’on avait besoin d’être accompagnés, mais on ne pensait pas que c’était jusqu’à ce niveau‘‘ », explique Carmen.

L’objectif est réellement d’accompagner, et non d’imposer, dans le respect du rythme et des ressources de chaque organisation. À travers les échanges, il devient possible de cerner les besoins immédiats pour s’y attaquer rapidement et de faire un plan pour la suite, afin de bonifier ce qui est déjà en place.

Contribuer à faire une différence pérenne

L’une des plus grandes gratifications du métier de conseiller de projet est assurément de pouvoir jouer un rôle actif auprès des organisations pour favoriser leur succès à long terme au moyen d’actions bien concrètes.

« C’est valorisant et ça fait tellement plaisir! Les clients comprennent que la gestion de projet, qu’ils voyaient comme une lourdeur, constitue un outil qui va leur permettre de gérer plus efficacement. L’objectif en tant que conseiller en gestion de projet est de les rendre autonomes. Et quand ils deviennent autonomes, c’est mission accomplie! », renchérit Carmen.

L’amélioration continue : un jardin à cultiver

« L’amélioration doit être continue, c’est quelque chose de pérenne. Il faut s’en occuper comme un jardin. Il faut enlever les mauvaises herbes, voir à ce que ce soit bien aéré… Autrement, on risque de retomber dans les vieilles habitudes », répond Claude Palmarini, PMP, SAFe Agilist, AHPP, présidente de GPBL Penser Projet.

Pour découvrir les outils les plus importants au sein d’une organisation afin de résoudre les problématiques en gestion de projet, écoutez cet épisode du podcast Penser Projet!

Psst! Connectez-vous à Carmen De Carvalho, BAA, MGP sur LinkedIn, si ce n’est pas déjà fait.